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PARALLEL PASSAGES

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28. The Night-Wind.

The night-wind has a dismal trick of wandering round and round churches, and moaning as it goes; and of trying, with its unseen hand, the windows and the doors, and seeking out some crevices by which to enter. And when it has got in, as one not finding what it seeks, whatever that may be, it 5 wails and howls to issue forth again: and not content with stalking through the aisles, and gliding round and round the pillars, and tempting the deep organ, soars up to the roof, and strives to rend the rafters; then flings itself despairingly upon the stones below, and passes, muttering, 10 into the vaults. Anon it comes up stealthily, and creeps along the walls, seeming to read, in whispers, the inscriptions sacred to the dead. At some of these, it breaks out shrilly, as with laughter; and at others, moans and cries as if it were lamenting. It has a ghostly sound too, lingering within the 15 altar, where it seems to chaunt, in its wild way, of wrong and murder done, and false gods worshipped, in defiance of the tables of the law, which look so fair and smooth, but are so flawed and broken. Ugh! It has an awful voice, that wind at midnight, singing in a church!

But high up in the steeple! There the foul blast roars and whistles! High up in the steeple! There it is free to come and go through many an airy arch and loophole, and to twist and twine itself about the giddy stairs, and twirl the groaning weathercock, and make the very tower shake and shiver!

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25

Crown 8vo. First Year, 2s. 6d. Second Year, 2s. 6d.

MACMILLAN'S

PROGRESSIVE FRENCH READER

BY

G. E. FASNACHT

FORMERLY ASSISTANT MASTER IN WESTMINSTER SCHOOL.

I. First Year.-Containing Tales, Historical Extracts, Letters, Dialogues, Fables, Ballads, Nursery Songs, etc.

With

two Vocabularies: I. In the order of Subjects; II. In Alphabetical order.

2s. 6d.

II. Second Year.-Containing Fiction in Prose and Verse, Historical and Descriptive Extracts, Essays, Letters, Dialogues, etc. 2s. 6d.

London

MACMILLAN AND CO., LIMITED

NEW YORK; THE MACMILLAN COMPANY

All rights reserved

PROGRESSIVE FRENCH READER.-I.

bien surpris de voir que les deux tas étaient toujours pareils; ni l'un ni l'autre ne pouvait intérieurement se rendre compte de ce prodige. Ils firent de même pendant plusieurs nuits de suite; mais comme chacun d'eux portait_ 5 au tas de son frère le même nombre de gerbes, les tas demeuraient toujours égaux, jusqu'à ce qu'une nuit, ils se rencontrèrent portant chacun les gerbes qu'ils se destinaient mutuellement.

Or, le lieu où une si bonne pensée était venue à la fois si to persévéramment à deux hommes, devait être une place agréable à Dieu, et les hommes la bénirent et la choisirent pour_y bâtir_une maison de Dieu. A. DE LAMArtine.

2. Le Fleuve tari.

Le

Il y avait un berger qui gardait les chameaux d'un 15 village au bord d'un lac." Un jour, en abreuvant son troupeau, il s'aperçut que l'eau du lac fuyait par une issue souterraine et il la ferma avec une grosse pierre, mais_il_y laissa tomber son bâton de berger. Quelque temps après, un fleuve tarit dans une des provinces de la Perse. 20 sultan, voyant son pays menacé de la famine par le manque d'eau pour les irrigations, consulta les sages de son empire; et sur leur avis, il envoya des émissaires dans tous les royaumes_environnants pour découvrir comment la source de son fleuve avait été détournée ou tarie. Ces_ambas25 sadeurs portaient le bâton du berger que le fleuve avait apporté. Le berger se trouvait à Damas, quand ces envoyés y parurent; il se souvint de son bâton tombé dans le lac; il s'approcha et le reconnut entre leurs mains; il comprit que son lac était la source du fleuve, et que la richesse et la vie 30 d'un peuple étaient entre ses mains. "Que fera le sultan pour celui qui lui rendra son fleuve ?" demanda-t-il_aux_ envoyés. "Il lui donnera," répondirent-ils, "sa fille et la moitié de son royaume." "Allez donc," répliqua-t-il, "et avant que vous soyez de retour, le fleuve perdu arrosera la 35 Perse et réjouira le cœur du sultan."

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Le berger ôta la grosse pierre, et les eaux, reprenant leur cours par ce canal souterrain, allèrent remplir de nouveau le lit du fleuve. Le sultan envoya de nouveaux_ambassadeurs avec sa fille à l'heureux berger, et lui donna la 40 moitié de ses provinces. A. DE LAMARTINE,

UNE AVENTURE EN CALABRE.

5.-Une Aventure en Calabre.

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Un jour je voyageais en Calabre. C'est un pays de méchantes gens, qui, je crois, n'aiment personne, et en veulent surtout aux Français. De vous dire pourquoi, cela serait long; suffit qu'ils nous haïssent à mort, et qu'on passe 5 fort mal son temps lorsqu'on tombe entre leurs mains. J'avais pour compagnon un jeune homme. Dans ces montagnes, les chemins sont des précipices, nos chevaux marchaient avec beaucoup de peine; mon camarade allant devant, un sentier qui lui parut plus praticable et plus 10 court nous égara. Ce fut ma faute; devais-je me fier à une tête de vingt ans ? Nous cherchâmes, tant qu'il fit jour, notre chemin à travers ces bois, mais plus nous cherchions, plus nous nous perdions, et il était nuit noire quand nous arrivâmes près d'une maison fort noire. Nous y entrâmes, 15 non sans soupçon, mais comment faire? Là nous trouvons toute une famille de charbonniers à table, où du premier mot on nous invita. Mon jeune homme ne se fit pas prier : nous voilà mangeant et buvant, lui du moins; car pour moi, j'examinais le lieu et la mine de nos hôtes. Nos hôtes 20 avaient bien mine de charbonniers, mais la maison, vous l'eussiez prise pour un arsenal. Ce n'étaient que fusils, pistolets, sabres, couteaux, coutelas. Tout me déplut, et je vis bien que je déplaisais aussi. Mon camarade, au contraire, il était de la famille, il riait, il causait avec eux; et, 25 par une imprudence que j'aurais dû prévoir, il dit d'abord d'où nous venions, où nous allions, qui nous étions: Français, imaginez un peu ! chez nos plus mortels ennemis, seuls, égarés, si loin de tout secours humain ! et puis, pour ne rien omettre de ce qui pouvait nous perdre, il fit le riche, promit 30 à ces gens, pour la dépense et pour nos guides le lendemain, ce qu'ils voulurent. Enfin il parla de sa valise, priant fort qu'on en eût grand soin, qu'on la mît au chevet de son lit; il ne voulait point, disait-il, d'autre traversin. Ah! jeunesse, jeunesse que votre âge est à plaindre! Cousine, on crut 35 que nous portions les diamants de la couronne c'étaient

les lettres de sa fiancée !

Le souper fini, on nous laisse ; nos hôtes couchaient en bas; nous, dans la chambre haute où nous avions mangé ; une soupente élevée de sept à huit pieds, où l'on montait 40

Now Ready. Crown 8vo. Price 1s. 6d.

AN ELEMENTARY

FRENCH GRAMMAR

BY

G. EUGÈNE FASNACHT

FORMERLY ASSISTANT MASTER IN WESTMINSTER SCHOOL

London

MACMILLAN AND CO., LIMITED

NEW YORK: THE MACMILLAN COMPANY

All rights reserved

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