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had better let them.'-When I tell you that he lived only six hours after this conversation, you will easily conceive what an effort it must have been. The expression of his countenance when he noticed his intended journey, was an

evident struggle between disappointed hopes, and manly resignation. Less of the weakness of human nature was perhaps never exhibited upon a death bed. Dr. Richardson, and Osman, who has for some time lived with him, were both present at this conversation. He ended by expressing a wish that I should retire, and shook my hand at parting as taking a final leave. So unhappily it proved; he died at a quarter before twelve the same night, without a groan. The funeral, as he desired, was Mohammedan, conducted with all proper regard to the respectable rank which he had held in the eyes of the natives. Upon this point I had no difficulty in deciding, after his own expression on the subject." pp. lxxxvii.-lxxxix.

This death-bed scene has been highly panegyrised. One of our contemporaries remarks, "His last moments were such as became a man and a Christian"." We are not backward in estimating the amiable and disinterested qualities displayed in Burckhardt's last moments; but we should have thought it no derogation from his "manly" nature to have found the concerns of eternity pressing upon his mind. The deepest confessions of penitence, the humblest supplications for mercy, would not in our idea have been unmanly under such awful circumstances. How such a death can be called "Christian" is to us still more mysterious. So far from even a nominal acknowledgment of the Christian faith, the expiring traveller allows his body to be given over to his Mohammedan acquaintance, without so much as verbally disclaiming the Antichristian connexion. His whole conversation was secular, and he died, as far as we can discover, of no religion. We are not tearing open the recesses of domestic privacy, or wantonly exposing the • New Monthly Magazine. Feb. 1820.

p. 190.

memory of those who have distin guished themselves by their talents and virtues; but when a death-bed of this kind becomes the theme of panegyric, we feel it our duty as Christians to endeavour to place the subject in a more correct light. We know nothing of what passed in the secret recesses of the heart between our lamented traveller and his Creator; nor is it ours to judge. But, as far as facts are publicly stated, we fear that such a deathbed is any thing rather than "Christian" it recognizes no Christian doctrine, and even the amiable or disinterested features which it exhibits have no reference to the Gospel of the Son of God. We should not have made this statement, if it had not been in some measure forced upon us; for, feeling as we do our own weakness, it is more becoming, and we trust more congenial, to pray, "Let me die the death of the righteous, aud let my last end be like his," than to criticize the language and actions of others, especially of those who from their infancy-and this may have been Burckhardt's easehave been unfavourably situated for the acquirement of religious truth.

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(Continued from p. 416.) THE two succeeding volumes of M. Cellerier's Sermons were preached on ordinary occasions, and are chiefly devoted to practical subjects. The three first are on the reading of the Word of God: its advantages, the dispositions for profiting by it, and its necessity, are severally considered, from the words of the royal Psalmist, (Ps. i. 2.) In the first of these able and interesting discourses, M. Cellerier displays the advantages resulting from the reading of Scripture, as affording the richest instruction, and as calculat

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ed to strengthen the faith, to nourish the soul, and to support and console the believer, under the difficulties and trials of life. Under the first of these heads, M. Cellerier dwells on the grandeur of the facts recorded in the Bible, on the sublime simplicity of its style, and on the exquisite beauty of its narratives.

"On sait que plusieurs hommes célèbres, fatigués de tous les autres livres, ne lisoient plus que celui-là sur la fin de leurs jours. Les incrédules les plus endurcis se sont vus forcés d'admirer le génie de ceux dont ils méconnoissoient l'inspiration. Le plus fanatique d'entr'eux plaçoit la Bible à côté d'Homère dans sa bibliothéque; et le chef de cette secte impie, cet homme qui, pour se dispenser de rendre hommage à l'Ecriture, passa sa vie à la travestir, y trouvoit malgré lui des mots qui le faisoient pleurer d'admiration.

"Je lis le Nouveau-Testament: un

autre ordre de beautés se présente; j'eprouve des sensations nouvelles. C'est quelque chose de plus grand et de plus familier tout ensemble, qui ne ressemble à rien, dont rien ne m'avoit donné l'idee. Ce n'est plus l'homme qui. sur les ailes de l'inspiration s'élève jusqu'an cieux; c'est la grandeur suprême qui daigne se rabaisser et descendre jusqu'à l'homme; c'est une simplicité majestueuse, une douceur mêlée d'onction et d'autorité, une sagesse sublime dans un langage populaire, toujours animé et propre à ceux qui en sont l'objet: c'est la Parole elle-même; oui, c'est la Parole faite chair."

In adverting to his second point, M. Cellerier observes, that the sacred volume carries within itself the evidence of its Divine origin. Not to dwell on the imposing series of its revelations, of prophecies becoming more clearly developed as they approach their accomplishment, of its majestic and consoling doctrines, its spiritual and sublime morality, and of the ancient and actual phenomenon of the Jewish nation,

"Je me borne," continues M. Cellerier, "à vous entretenir de cette impression naturelle que fait sur nous la simple lecture de la parole de Dieu, de

ces preuves de sentiment qui se présentent sans réflexiou à l'ouverture du livre, et se trouvent partout. Quelquefois c'est le rapport de ce que nous lisons avec ce que nous découvrons en nous-mêmes, autour de nous. Comment

n'étre pas frappé de cette histoire de la chûte de l'homme qui lui donne le secret de lui-même, le secret de sa grandeur

et de sa bassesse!"-" Comme il me dévoile ma nature et mon propre cœur! Quel rapport entre cette première scène du monde et ce qui se passe de nos jours."-" Quelquefois en lisant nos auteurs sacrés, ce qui me frappe, ce sont certains caractères remarquables que je ne trouve point et ne puis trouver dans les ouvrages de l'homme; cette harmonie, par exemple, dans leur doctrine, leur morale, leurs sentimens. Quoi! depuis la naissance du monde on n'a pas vu deux moralistes, deux philosophes d'accord entr'eux; que dis'je? un seul avec lui-même; et je vois des hommes nés à plusieurs siècles de distance, différens de caractère, de génie, d'education, tous animés du même esprit. Ah! c'est l'E'sprit de Dieu que j'aperçois à travers celui de l'homme, comme la lumière du soleil, en passant au milieu de verres diversement colorés, brille toujours à nos yeux.”

M. Cellerier next notices the profound piety of the sacred writers, the reverence with which they pronounce the very name of the Almighty, and yet the holy freedom with which they converse with him, as a man with his friend; a familiarity which they could not have ventured to exercise, had they not been inspired with it by God himself. The following observation on the transcendant sublimity of the prophetic language*, is original and striking.

"C'est que le prophète inspiré voit toutes choses comme Dieu même. Pour lui le point de vue n'est pas sur la terre, mais dans le ciel. Il n'élève point ses regards pour considérer les plus grands objets, il les abaisse.”

We cannot follow the able and eloquent author of these discourses in bis just and convincing observa

See 1sai. xl. 12-15.

tions on the fidelity, impartiality, and simplicity of the sacred historians, on the peculiarity and evident divinity of our Lord's precepts, and on the perfection of his example.

"Nourri," says M. Cellerier, in lauguage very similar to that of Bishop Horsley upon the same subject”, “Nourri de ces saintes lettres, etranger à toutes les autres, l'homme le plus simple, l'artisan, le cultivateur, devient un sage de la sphère la plus haute, supérieur aux philosophes les plus vantés. Dans toutes les circonstances, dans toutes les situa tions, il tire de ce trésor dont sa mémoire est enrichie, des maximes claires, infallibles, qui lui apprennent ce qu'il doit faire, ou ce qu'il doit penser. Il est écrit ainsi dans l' E'criture, se répète-t-il à lui-même à l'exemple de son Sauveur, et il ne connoît jamais le doute; et il est armé contre tous les sophismes, contre toutes les attaques.""-" Quelle diffé rence entre ces divines leçons vivifiées par tant de motifs, d'espérances, de sentimens, et les écrits de ces docteurs d'une sagesse tout humaine! Ils ne présentent que vide, incertitude, incohérence, obscurité. Ils ne peuvent donner ce qui leur manque, et mettre en nous ce qu'ils n'out pas. Ils sont trop pauvres pour nous enrichir. Non, non; il n'y a que le Dieu dont notre âme est l'ouvrage qui puisse la retremper et lui rendre son ressort.....Il attache cette efficace à sa parole: elle est propre, cette divine parole, à instruire, à sanctifier, à rendre l'homme de Dieu accompli en toute bonne œuvre."

"C'est elle enfin, M. F., qui vons offrira les consolations, les plus puissantes et les plus vraies. La consolation est un des plus pressans besoins pour les enfans d'Adam, qui ne laissent guères écouler un jour sans faire entendre l'accent de l'inquiétude ou de la plainte. Mais où la chercheront-ils? Est-ce dans les écrits des philosophes que vous espérez trouver un remède à vos peines? Lisez-les quand votre âme sera oppressée de tristesse, et dites-nous comment vous en aurez été soulages! Ah! il faut aller au grand Médecin des âmes, à celui qui a dit: Venez à moi, vous qui êtes travaillés et chargés, et vous trouverez le repos; il faut aller à ce Dieu qui parle dans l'Evangile."—"En effet,

* Sermons, vol. IV. p. 226.

M. F., et c'est ici un caractère merveilleux des livres sacrés que j'aurois pu compter parmi ceux qui fortifient notre dans quelque circonstance que vous foi, quelque soit le genre de vos peines,

soyez placés, ouvrez-les, vous y tronverez le remède qui vous est propre : vous y trouverez quelque passage si convenable à votre situation, qu'il semble écrit tout exprès pour vous."

After enumerating several instances of the relief offered by the holy Scriptures under some of the most painful and prevalent afflictions of humanity, M. Cellerier adds, with equal truth and elo

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"1. Droiture de l'esprit et du cœur. 2. Désir du salut. 3. Recours à Dieu."

Upon each of these important points we find a series of able and useful observations, from which we can make only a few brief extracts.

"La verité ne brille point aux yeux intéressées à la méconnoître, et qui se ferment pour ne la voir pas. Une âme libre de passions peut seule la chercher et l'apercevoir dans nos saints livres.En effet, Chrétiens, il est une étroite alliance entre la vérité et la vertu, entre le beau moral, et le beau de tout genre. L'intégrité du cœur, n'en doutez pas, peut seule préserver celle du jugement. C'est ce que nous avons vu dans ces jours de désolation où le débordement de l'immoralité sembloit avoir éteint le flambeau du goût, et fait mourir le génie."

The remarks of M. Cellerier upon the necessity of uprightness of mind in the interpretation of Scripture, and on the various difficulties which occur in the Bible, are particularly excellent.

The

following is the practical result of such a disposition as he recommends:

"Les livres saints m'ont tout dit,' s'écrioit, du fond d'une âme pénétrée, un homme célèbre, converti de nos jours par cette lecture, les livres saints m'ont tout dit, parce que Dieu m'a fait la grâce de les ouvrir dans la bonne foi, et de les lire avec amour.'"

In pointing out certain rules for the profitable study of the word of God, particularly with respect to the importance of prayer for Divine illumination, M. Cellerier refers with great force and feeling to the false philosophy which has so much prevailed upon the continent, and urges upon his countrymen the necessity of recurring to the pure and elevated principles of the Gospel, and of accustoming the young to the devout perusal of the Bible.

“Heureuses,” he exclaims, "les fa

milles où l'amour des vérités saintes se transmet de génération en génération, comme un héritage précieux; où l'on peut tenir aux enfans ce langage de Saint Paul: Cette foi qui est en vous est celle de votre aïeule et de votre mère; je suis persuadé que vous ne l'abandonnerez point! Heureuses les familles où l'on ce plaît à lire la loi de Dieu; où chaque jour réunis en présence du Très-Haut qui bénit cette demeure sanctifiée par la piété, les pères et les enfans, les maîtres et les serviteurs se réunissent pour l'entendre! Heureuses les familles qui savent embellir les affections naturelles par le charme de la sympathie religieuse; qui savent ennoblir, sanctioner les relations terrestres et passagères de la vie par la religion de ce Jésus qui ouvre devant nous l'immortalité, et nous permet d'espérer des liaisons éter

nelles !"

The third discourse is occupied with the duty of reading the holy Scriptures, which M. Cellerier urges from the Divine commands, and from the example both of the Jews and of the primitive Christians. Speaking of the latter he observes:

"Etudier la parole étoit la grande occupation de leur vie ; ils sembloient

n'exister que pour mettre ses préceptes en action, pour montrer au monde les vertus qu'elle inspire, et verser leur elle étoit si généralement connue, si fasang pour elle. Dans l'église naissante milière à tous ses membres, qu'on ne vit point chez eux d'instruction publique pour les catechumènes, parce qu'il n'en étoit pas besoin, parce que dans sa maison chaque père étoit un pasteur."

of the Protestant who neglects the After exposing the inconsistency study of the Bible, M. Cellerier points out that of the unbeliever, which he contends is much greater.

"Quoi! mon cher frére, c'est là ce que vous opposez à l'obligation de lire la parole! Eh! ce sont ces doutes mêmes qui rendent cette obligation plus sacrée. C'est précisément pour les dissiper, pour sortir d'incertitude sur un point si important, qu'il faudroit examiner nos saints livres avec plus de soin, d'humilité, de droiture.- -Mais vous qui doutez-sur quel fondement? quelques sophistes menteurs, ou des sur l'autorité d'un monde profane, de jamais réfléchi au péril que vous courez? passions ennemies de la loi; avez-vous Vous doutez! mais vous admettez du moins que l'Evangile peut venir de Dieu; car òu est l'incrédule assez déterminé pour ne pas cacher dans les replis de son âme la pensée de cette possibilité ? peut-être de Dieu, et malgré ce terrible Vous admettez que l'Ecriture vient peut-être vous bravez ce Dieu dans sa justice et dans sa miséricorde! Vous jugé sur l'évangile sans l'avoir étudié.” courez l'épouvantable chance d'être

The advantages to be derived from the devout study of the word of God, the evils which follow from the neglect of it, and the happiness of him who, after the example of therein day and night," are next the royal Psalmist, "meditates admirably described. In reply to the objection which some urge, that they go to church to hear the word of God explained and enforced, M. Cellerier observes, that preaching itself is in a great measure useless without the private reading of Scripture; that for want of this the very language of the sacred writers is strange and unintelligible, and the allusions of

preachers to the sentiments and the examples of the Bible, which form the true riches of their discourses, are for the most part lost; and, after all,

"Qu'est ce que nos discours toujours empreints des imperfections de celui qui les prononce, auprès de ces divines E'critures où l'on entend la voix même du Seigneur, où l'on puise à la source même des lumières et des consolations auprès de cette loi claire, parfaite, et précise, que l'on peut consulter dans tous les momens, qui s'applique à toutes les circonstances et prononce sur tous les points avec une force victorieuse, une justice invariable, une inflexible equité."

In finally noticing the objection that many do not possess the holy Scriptures, M. Cellerier takes occasion to introduce a most eloquent eulogy on the British and Foreign Bible Society, and to recommend to his countrymen the support of the Auxiliary Branch which had then been just established in Geneva. Though we have already dwelt so long upon these discourses on the Scriptures, we cannot help adding so distinguished a testimony as that of their author to the excellence of that great institution.

"Durant ce même période où le prince du mal vomissoit tous ses poi

sons, déchaînoit les vents, excitoit les tempêtes, le Divin Fondateur de notre religion semoit de sa bienfaisante main, Jes germes reparateurs qui devoient consoler la terre. Il se préparoit à répandre ses grâces avec plus d'abondance.

Alors se formoit une societé sainte, dans ces îles célèbres, distinguées par l'esprit public, et le respect des choses sacrées; où le zéle de la religion, et de l'humanité, produit tour-a tour de belles institutions, et de lumineux écrits; dans ces îles, konueur de la reforme, d'où la délivrance du monde est sortie. Cette so

ciété philanthropique aussi bien que Chrétienne, ou plutôt philanthropique parce qu'elle est Chrétienne, cette Société recoit dans son sein, sans distinc tion de parté, de secte, de communion, tous ceux qui reconnoissent l'autorité de Jesus. Elle se consacre à propager ces divines Ecritures, qui sont faites

pour réunir toutes les communions, et dissiper toutes les sectes en éclairant leurs erreurs. Son but est de répandre la d'en remplir la terre comme le fond de la connoissance de Dieu et de son Christ, mer est rempli par les eaux qui la couvrent. « Ce but à la fois si simple et si grand, est éminemment évangelique. C'est la voie que Dieu lui-même daigna choisir pour eclairer la terre. même dans toute la sublime acception de ce mot.

C'est la charité

"Jamais peut-être projet plus agréable au ciel ne fut formé : jamais aussi projet ne fut si visiblement béni par la Providence. On ne peut lire sans verser des larmes d'admiration et d'attendrissement, le récit de ses heureux, de ses immenses resultats.-Les peuples du Nord s'éveillent à ce beau spectacle; is repondent avec chaleur à l'appel des généreux insulaires.

"Oh! que la pensée de l'homme est sublime, et ses effets admirables

lorsqu'elle est inspirée par la religion,

et benie par le Trés-Haut!

"Privés par nos malheurs de toute communication avec les lieux ou s'opé roient ces grandes choses, avec quelle joie nous avons vu tomber tout-à-coup le rideau qui nous les déroboit. La Suisse entiére s'est émue. Elle compte déjà plusieurs sociétés de la Bible.

Notre Sion renaissante ne veut point demeurer en arrière, et se montrer inférieure à ses nouveaux confédérés.

Une société semblable s'est formée aussi dans ses murs: par une heureuse rencontre elle s'est réunie pour la prémière fois le jour où nous avons célébré le premier anniversaire de notre restauration. Elle ne tardera pas sans doute influence. à faire sentir à cette église son heureuse

“M. C. F., empressons-nous de la seconder, les uns en se joignant à elle, les autres en mettant à profit ses bienfaits.

aisance se montrent jaloux de participer "Que tous ceux qui ont quelque à cette œuvre excellente contre laquelle un Chrétien ne peut rien objecter."

The fourth sermon in this volume is a justification of the ways of God to man, founded upon the words of the prophet Ezekiel. (xviii. 29.) M. Cellerier endeavours to reconcile the apparent difficulties in the dispensations of Divine Providence by the four following considerations ;

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